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Exposition de Liz Mosa du 20 au 25 novembre au Pavillon

L’artiste installée à Angoulême depuis 3 ans accrochera ses dessins, gravures et toiles pendant une semaine au Pavillon en novembre. On s’est donné rendez-vous autour d’un café pour en savoir plus sur son parcours.


Originaire de Corrèze où elle s’est passionnée pour le dessin depuis l’enfance, Liz Mosa est passée par Bordeaux pour sa Licence Arts plastiques avant de rejoindre la capitale du neuvième art en 2020. Avant cela, elle a été un temps animatrice en école maternelle et c’est en s’essayant à l’illustration jeunesse qu’elle découvre la bande dessinée et notamment le trait vibrant de l’auteur italien Gipi, Tony Sandoval, Manu Larcenet à l’époque du Combat Ordinaire et Joann Sfar. Des illustrateurs au style affirmé qui inspireront plus tard son travail.

Après la fac, elle fait surtout des portraits et son style est réaliste avec beaucoup de couleur. Mais comme avec l’illustration, elle ne se sent pas encore assez libre. Le déclic, c’est avec la gravure sur bois et à travers un documentaire sur Jean-Michel Basquiat qu’il se produit. Elle se décide à ce moment-là à devenir pleinement artiste indépendante.

En voyant Jean-Michel Basquiat, je découvrais un artiste qui se libère. Et je me suis dit « Pourquoi pas moi ? ».

Le jour et en musique

Comme beaucoup de créateurs et de créatrices, Liz dessine et peint en musique. Le rock psychédélique de Pink Floyd, le trip hop de Massive Attack, le grunge de Nirvana ou la soul d’Amy Winehouse sont autant d’énergies qui la boostent. Elle aime aussi écouter des podcasts qui racontent les biographies d’artistes célèbres comme récemment celle de Georges Brassens. Néanmoins, elle ne fait pas partie de ces peintres qui produisent la nuit, et c’est plutôt la lumière naturelle qu’elle privilégie en travaillant de manière « totalement irrégulière » 4 à 5 heures par jour avec de multiples petites pauses pour les tâches et corvées du quotidien. En moyenne, il lui faut environ 3 semaines pour réaliser une 60 x 80 cm, son format de prédilection.

Angoulême

La ville étant largement tournée vers l’image avec les secteurs de la bande dessinée et de l’animation, Liz a depuis son arrivée sur Angoulême beaucoup plus d’opportunités qu’à Bordeaux où il était difficile pour elle de s’exprimer. Mais elle souhaiterait qu’il y ait d’avantage de lieux consacrés à l’art pour pouvoir travailler et échanger, sur le modèle de ce qui est fait pour la BD avec la Maison des Auteurs.

Pour aider les artistes, ce serait bien d’avoir plus d’ateliers, de galeries d’exposition et de tiers-lieux créatifs dans la ville.

Et pour l’avenir, un projet l’anime aussi depuis plusieurs années : que ses dessins soient traduits en tatouages. À suivre donc.

L’exposition au Pavillon

Pour son exposition qui aura lieu du lundi 20 au samedi 25 novembre, la créatrice a prévu une occupation de l’espace avec un agencement par séries et pour le vernissage (le samedi 18) une séance de dessin en live sur la vitrine à 12h00 puis de la musique avec BiMoutChoula, un collectif dub qui viendra rythmer le Pavillon pour une ambiance qui correspond bien à son univers coloré, dynamique et positif.

Ce sera joyeux, coloré, dynamique !